Edern : « Envie 35 m’a donné ma chance »

Edern : « Envie 35 m’a donné ma chance »

Envie 35 a vu le jour en 1994. En tant qu’entreprise d’insertion, elle a fait le pari d’allier projet social et performances économiques. Aujourd’hui, notre groupe dont fait partie l’entreprise compte 260 salarié.es dont 160 en insertion. Rencontre avec Edern, le tout premier salarié engagé en parcours professionnel en insertion.

« Je me suis retrouvé le bec dans l’eau et je ne savais pas quoi faire ». Quand Edern raconte son début de carrière, il faut bien dire que ça commençait mal puisque c’est par une période de chômage que tout a commencé. « J’étais étudiant en BEP électro-technicien. Je n’avais pas forcément une très bonne relation avec les études. J’ai dû tout arrêter pour faire mon service militaire. En rentrant, j’étais un peu perdu et je ne savais plus vraiment quoi faire », raconte-t-il. Commence alors une longue de recherche active d’un emploi.

Une expérience riche

C’est alors que le directeur d’Envie 35 le contacte pour un entretien. Huit jours plus tard, Edern intègre l’entreprise pour un CDDI de deux ans : « Nous étions trois : moi, le directeur et un responsable d’atelier. Il fallait tout créer, tout était à faire, de la création de l’atelier jusqu’à la peinture des murs », continue-t-il. Une expérience riche et touche-à-tout qui, peu à peu, l’aide à reprendre confiance en lui. « L’équipe s’est agrandie, on m’a donné de plus en plus de responsabilités. Des responsabilités que je suis aussi allé chercher car j’ai le goût du travail en équipe », explique Edern. Envie 35 a été une sorte de tremplin pour lui. A la fin de son CDDI, en 1996, il décide même de passer un BTS dont il sort ...major de promo ????. Le parcours d’Edern n’a donc rien d’un parcours classique. Il n’a pas débuté par la case « études ». Lui a commencé à travailler comme opérateur de production en appareils électroménagers. C’est donc grâce à l’expérience et le soutien d’une entreprise apprenante et bienveillante qu’Edern a pu faire ses armes en tant que technicien puis évoluant vers des postes à responsabilités. Au point de passer le BTS en toute confiance, le diplôme ayant fait office de VAE (validation des acquis). Rares dans le privé, ces parcours atypiques sont fréquents au sein de nos entreprises d’insertion. Cela fait même partie de notre ADN. Après Envie 35, solide sur ses pieds et expérimenté, Edern a ensuite travaillé dans différentes PME en tant que électro-technicien : « J’ai même été responsable d’une équipe d’ingénieurs dont deux étaient basés à l’étranger », raconte-t-il.

Un parcours atypique

Celui quu recherche, actuellement un emploi de responsable SAV ou responsable technique, « j’ai les deux casquettes », sourit-il, sait ce qu’il doit à ceux qui lui ont « donné ma chance ».  « Si je n’avais pas commencé par Envie 35, je n’aurais jamais passé mon BTS. J’ai conscience d’avoir un parcours un peu atypique. Envie 35 m’a mis le pied à l’étrier et je suis très reconnaissant de tout cela », conclut-il